Dans les cas graves de violence domestique, il est possible pour les femmes concernées ou pour les personnes extérieures, telles que les voisin-e-s d’avertir la police. La police peut ordonner une expulsion du logement à l’encontre de l’auteur, obligeant celui-ci à quitter l’appartement immédiatement et remettre la clé du logement pendant une période donnée.
La police peut expulser de l’appartement toute personne violente, quel que soit le locataire ou le propriétaire de l’appartement ou de la maison. À Esslingen, le bureau de l’ordre public peut prononcer une expulsion allant jusqu’à 14 jours, en fonction du danger.
Autres étapes possibles
Dans les cas justifiés, une interdiction supplémentaire de proximité et de contact peut être émise. Il est interdit à l’auteur d’approcher la femme ou d’entrer en contact avec elle. Dans certaines circonstances, l’expulsion de l’appartement peut être prolongée. La femme victime de violence peut demander une ordonnance de protection en vertu de la loi sur la protection contre la violence auprès du bureau de demande juridique du tribunal d’instance ou par l’intermédiaire d’un(e) avocat(e), mais aussi l’attribution de l’appartement (conjugal) à usage exclusif.
Offre du centre d’intervention
La femme concernée est auditionnée par la police dans son appartement pour savoir si elle souhaite recevoir l’aide de notre centre d’intervention. Si c’est le cas, le formulaire de consentement signé nous est envoyé directement par la police par fax.
Après avoir reçu le fax, nous contacterons la femme concernée dans les trois jours ouvrables suivants. Elle pourra répondre aux premières questions ou obtenir des informations importantes déjà par téléphone. Si une femme souhaite une consultation, un rendez-vous sera pris rapidement.
Les consultations sont menées de manière partiale en faveur de la femme, ouvertes et sans pression.
Contenus des consultations et expulsion de l’appartement
L’objectif du conseil est de fournir un soutien intensif et rapide, qui comprend la mise en place d’une protection et d’une sécurité pour la femme et ses enfants.
Elle sert à stabiliser la situation et à élaborer des stratégies d’action.
Les employées informent la personne concernée de la loi sur la protection contre la violence et de la possibilité de déposer une plainte pénale. Elles soutiennent la femme en cas d’incertitudes ou de processus décisionnels, en se concentrant sur ses besoins et ses objectifs.
Les membres du personnel aident les femmes à surmonter la violence qu’elles ont subie. Les femmes qui souhaitent retourner auprès de leur partenaire bénéficient également de conseils. Des sujets tels que les mesures de sécurité, les centre d’accueil pour les discussions de couple, etc. sont ici importants. Nous fournissons également des informations sur les questions juridiques liées à la séparation et au divorce. En plus du soutien psychosocial, des « passerelles » sont établies pour faire progresser les services de conseil et autres systèmes d’aide, si nécessaire avec le consentement des personnes concernées.
Si vous le souhaitez, le personnel du centre d’intervention pour les femmes peut également accompagner la femme dans ses bureaux, chez les avocats et aux audiences du tribunal.
Les femmes qui se sentent menacées dans leur foyer bien que l’homme violent ait fait l’objet d’une expulsion de l’appartement peuvent toujours chercher une protection dans un foyer pour femmes. Dans ces cas, le centre d’intervention met à disposition une place d’accueil pour la femme et ses enfants.
À l’instar du centre de conseil, le centre d’intervention sert également de centre d’accueil pour les amis, les parents, les voisins et les collègues de la personne concernée.